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Guinée: au moins 15 morts dans un glissement de terrain à Manéah

Au moins 15 personnes ont perdu la vie dans un glissement de terrain dans la nuit de mercredi à jeudi en périphérie de Conakry, la capitale guinéenne.

L’armée et la protection civile ont fouillé les décombres à la recherche de survivants et d’autres victimes. Le glissement de terrain a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi 21 août dans la commune de Manéah, en périphérie de la capitale, après de fortes précipitations.

Au moins 10 blessés ont été secourus et amenés à l’hôpital de Coyah, une ville voisine, a indiqué l’Agence nationale de gestion des urgences et des catastrophes humanitaires (ANGUCH). « D’importants moyens logistiques ont été déployés pour appuyer les opérations de secours, menées en étroite collaboration avec les habitants du quartier, qui orientent les équipes vers les zones les plus à risque », a déclaré le ministre de l’Urbanisme, Mory Condé.

Un comité de crise a été mis en place. La protection civile, le génie militaire ainsi que des volontaires poursuivent les recherches. Toutefois, les habitations situées au pied du Mont Kakoulima. La zone est connue pour ses risques.

« Les gens sont venus s’installer à des niveaux où, vraiment, on ne pouvait pas s’installer. Parce qu’au niveau du Mont Kakoulima, ce sont des zones réservées de l’État. Ce sont des zones qui étaient à haut risque (…) au niveau des flancs du mont Kakoulima. Le niveau de risque était là. Et ensuite, cela a été précipité par la forte pluviométrie », explique Lancei Touré, le directeur général de l’ANGUCH. Les dégâts sont considérables. Une vingtaine de maisons restent encore ensevelies sous la terre.

Les glissements de terrains sont fréquents en Guinée pendant la saison des pluies qui s’étend de juin à septembre, aggravés par une urbanisation désordonnée sur les flancs de montagnes et dans les zones inondables. Depuis le début de la saison des pluies, l’ANGUCH a recensé une cinquantaine de décès dus aux intempéries. Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, s’est quant à lui rendu sur place.

Jean-Louis Billon confirme sa candidature par le dépôt de son dossier à la CEI

Jean-Louis Billon, député de Dabakala et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a officiellement déposé ce jeudi 21 août 2025 son dossier de candidature auprès de la Commission Électorale Indépendante (CEI) pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

<< Je viens de déposer mon dossier de candidature devant la CEI. C’est l’aboutissement d’un long processus, d’une longue réflexion, d’une ambition mûrement réfléchie, et faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit bientôt gérée par une nouvelle génération. Je prnse qu’il est temps que la Côte d’Ivoire soit gouvernée par la génération née d’après les indépendances pour pouvoir nous-mêmes nous occuper de l’avenir de nos enfants. >> , déclare Jean-Louis Billon à sa sortie.

Cette déclaration et ce geste viennent concrétiser l’engagement qu’il avait pris publiquement le 25 octobre 2024 à Dabakala, lorsqu’il déclarait devant ses partisans : « J’ai toujours répondu présent aux grands rendez-vous de notre nation en y apportant ma contribution sans faillir ». Ce jour-là, il avait aussi lancé un appel aux Ivoiriens afin de « bâtir ensemble un projet ambitieux et fédérateur pour le pays ».

Soutenu par le Congrès démocratique (CODE) et fort d’un parrainage électoral dépassant le seuil requis, Jean-Louis Billon marque ainsi sa détermination à briguer la magistrature suprême. Pour lui, le respect de la parole donnée incarne une étape « historique dans la vie de notre jeune nation et pour notre démocratie en construction ».

L’ancien ministre et homme d’affaires affirme vouloir poursuivre « le travail colossal abattu par le président Alassane Ouattara », tout en plaçant au cœur de son projet politique l’amélioration des conditions de vie des familles, la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, ainsi que le renforcement des entreprises nationales afin d’en faire « des champions, des vrais ».

Déclaré candidat depuis octobre 2024, Jean-Louis Billon considère l’échéance présidentielle d’octobre 2025 comme un « tournant décisif » pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Plus de 15 millions de mots de passe dérobés chez PayPal, affirme un hacker

Un cybercriminel affirme vendre 15,8 millions de comptes PayPal piratés pour seulement 750 dollars. L’entreprise dément toute nouvelle brèche de sécurité.

Un cybercriminel affirme vendre des millions de combinaisons d’identifiants PayPal sur un forum clandestin, évoquant une brèche massive, rapporte Forbes et plusieurs sites spécialisés. Mais la société dément toute nouvelle attaque. Selon PayPal, ces données proviendraient d’un incident de 2022 et non d’une intrusion récente.

Derrière le pseudonyme Chucky_BF, le vendeur prétend proposer « 15,8 millions de paires d’identifiants en clair » comprenant « des entrées email : mot de passe : url sur des domaines du monde entier ». Mais le tarif de seulement 750 dollars alimente le scepticisme : une base aussi massive vaudrait bien plus, ce qui renforce l’idée qu’il s’agit d’anciennes fuites recyclées ou d’un mélange de vrais et faux comptes.

Mélange de comptes et de données factices

Le site spécialisé HackRead, qui a révélé l’affaire, a analysé des échantillons : certains contiennent des adresses Gmail assorties de mots de passe pointant vers la page de connexion PayPal, d’autres montrent un même compte décliné en version web et mobile. Selon les experts interrogés, il s’agit « probablement d’un mélange de comptes valides et de données factices ou de test, comme c’est souvent le cas avec les bases revendues sur les forums ».

La Russie veut être au cœur des questions de sécurité collective

Les dirigeants européens et les chefs d’état-major de l’Otan s’activent pour tenter d’organiser un sommet entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky prochainement, et enfin, peut-être, mettre fin à cette guerre. Ce mercredi la Russie n’a pas manqué de calmer tout le monde en rappelant que toute rencontre entre les présidents russe et ukrainien devait être « préparée avec le plus grand soin » afin qu’un tel sommet « ne se solde pas par une détérioration de la situation ».

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour le moment, les discussions ne conviennent pas à Moscou. « Pour l’instant, nous ne voyons qu’une escalade agressive de la situation et des tentatives plutôt maladroites de changer la position du président des Etats-Unis », a déclaré Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe. Il a également estimé que les Européens ne proposaient « aucune idée constructive ».

La Corée du Nord a construit une base secrète pour missiles balistiques

Un centre d’études américain a découvert l’existence d’une base militaire nord-coréenne à la frontière chinoise. Cette dernière, non déclarée, serait utilisée pour stocker des missiles balistiques, certains à capacité nucléaire.

Une découverte qui pose problème. Une base militaire secrète a été trouvée en Corée du Nord, près de la frontière avec la Chine. Cette dernière, non déclarée, serait utilisée pour stocker les derniers missiles balistiques de longue portée nord-coréens, selon le rapport du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), un think tank américain.

Située à seulement 27 kilomètres de la frontière chinoise, dans la province de Pyongan du Nord, la base de Sinpung-dong abriterait probablement des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), y compris à capacité nucléaire. Ces armes représentent donc «une menace nucléaire potentielle pour l’Asie de l’Est et le continent américain», soutient la même source.

Au moins une quinzaine de bases non déclarées

Au total, la Corée du Nord possède potentiellement «15 à 20» bases de missiles balistiques, installations de maintenance, de support, de stockage de missiles et d’ogives, toutes non déclarées.

Le travail du Centre d’études stratégiques et internationales est la première en «source ouverte» confirmant l’existence d’une base. Cette découverte intervient à un moment charnière : le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a récemment appelé à une «expansion rapide» des capacités nucléaires de son pays.

Depuis l’échec du sommet de 2019 à Hanoï au Vietnam entre Kim Jong-un et Donald Trump, la Corée du Nord a répété qu’elle ne renoncera jamais à ses armes et s’est déclarée comme une puissance nucléaire «irréversible».

Communiqué de soutien – Glissement de terrain à Dubréka

C’est avec une profonde tristesse que YATIGUI a appris le glissement de terrain survenu à Dubréka, ayant malheureusement entraîné la mort de deux personnes et fait plusieurs blessés, dont une femme enceinte dans un état critique.

En cette période douloureuse, nous adressons nos plus sincères condoléances aux familles endeuillées, et exprimons notre solidarité totale aux blessés, à leurs proches ainsi qu’à toute la communauté affectée.

Nous saluons le dévouement des équipes de secours et de santé, et appelons à un renforcement des dispositifs de prévention et de gestion des risques dans les zones vulnérables.

Cet événement tragique nous rappelle l’urgence de bâtir des villes plus résilientes, de renforcer les capacités locales d’anticipation des catastrophes naturelles, et de promouvoir une urbanisation durable et sécurisée.

YATIGUI réaffirme son engagement aux côtés des populations et des autorités locales pour contribuer à la reconstruction, au soutien des victimes, et à la prévention des risques futurs.

Nos pensées les plus sincères accompagnent les habitants de Dubréka.

Fait à Conakry, le 20/08/2025
Pour YATIGUI
LA DIRECTION

 

France-Cameroun, une opération vérité nécessaire

En reconnaissant que la France a mené une « guerre » au Cameroun pendant la décolonisation, Emmanuel Macron poursuit le nécessaire travail de vérité qui, du génocide des Tutsi au Rwanda à la guerre d’Algérie, doit combler les zones d’amnésie, voire de mensonge, qui pèsent encore sur la société et la diplomatie françaises.

C’est sans doute le « trou de mémoire » le plus béant de l’histoire coloniale française. Entre 1955 et 1970, Paris a mené au Cameroun une guerre contre les mouvements indépendantistes, puis d’opposition, qui a causé la mort de dizaine de milliers de personnes et aidé à l’implantation d’un régime autoritaire dévoué à la France. Le silence qui enveloppait cette « sale guerre » constituait à la fois une insulte aux victimes, une faille historique et un énorme non-dit dans les relations entre les deux pays.

C’est pourquoi il convient de saluer la démarche d’Emmanuel Macron qui, dans une lettre adressée au président camerounais, Paul Biya, rendue publique le 12 août, a reconnu qu’une « guerre » avait été menée alors au Cameroun par « les autorités coloniales et l’armée française » et déclaré qu’il « assum[ait] le rôle et la responsabilité de la France ».

Il a ainsi fallu de longues années pour que la réalité de cette terrible « pacification » opérée à huis clos, largement documentée depuis longtemps par des écrivains, des journalistes et des historiens, fasse l’objet d’une reconnaissance officielle. Les techniques de « guerre contre-révolutionnaire » expérimentées en Indochine puis en Algérie – destruction de villages, assaut contre des civils désarmés, camps de regroupement forcé, torture, assassinats ciblés – ont été appliquées contre les partisans de l’Union des populations du Cameroun (UPC), parti indépendantiste, et pour mater l’insurrection des populations bamiléké. En déléguant à des autochtones la répression au niveau local, la France a transformé un conflit colonial en guerre civile.

La démarche d’Emmanuel Macron avait débuté par la création, en 2022, d’une commission composée d’historiens français et camerounais chargée de « faire la lumière » sur ce pan de l’histoire. Remis en janvier 2025, le rapport issu de ses travaux a établi que les violences exercées au Cameroun « ont transgressé les droits humains et le droit de la guerre ».

Alors que François Hollande s’était contenté, en 2015, d’évoquer une « répression particulièrement violente », Emmanuel Macron reconnaît aujourd’hui, comme le suggérait la commission, que la France a mené une véritable « guerre » au Cameroun. Le président poursuit ainsi le nécessaire travail de vérité qui, du génocide des Tutsi au Rwanda à la guerre d’Algérie, doit combler, hors de toute idée de « repentance », les zones d’amnésie, voire de mensonge, qui pèsent encore sur la société et la diplomatie françaises.

Certes, son geste apparaît incomplet – les « transgressions aux droits humains » commises ne sont pas clairement qualifiées – et non dépourvu d’ambiguïté dans la forme : une lettre adressée à Paul Biya, qui n’est autre que l’héritier de l’autocrate Ahmadou Ahidjo (installé par la France en 1960) et qui règne sur le pays depuis 1982.

Là réside la particulière sensibilité de l’opération vérité tentée par Emmanuel Macron à propos du Cameroun. La « guerre de décolonisation » des années 1955-60 ne s’est pas arrêtée avec l’indépendance, la répression exercée par Paris s’est poursuivie contre les opposants au régime mis en place. Oubliée en France, cette guerre interminable n’a pas fini d’empoisonner le climat politique et social au Cameroun. A l’approche de la fin du règne de Paul Biya, qui, en dépit de ses 92 ans, va briguer un huitième mandat présidentiel en octobre, à l’heure où le besoin de vérité historique agite toute l’Afrique francophone, il est temps d’en finir avec les non-dits franco-camerounais.

Le Monde

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